Forum Social Local Morbihan Programme Détaillé Conférences 2012
Hébergement gratuit chez l'habitant (le militant) ! Pour en bénéficier ou en proposer allez sur la pages hébergement.
Mettre en pratique les principes alternatifs, c'est aussi penser au covoiturage !.
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Jean-Pierre Tertrais
L'accaparement des terres par l'agriculture industrielle
Au cours de l'Histoire, le pouvoir s'est attaché, par la force, à briser les solidarités rurales, substituant aux usages collectifs des sols la propriété privée, confisquant les meilleures terres, formant de vastes domaines. Après la seconde guerre mondiale, le capitalisme industriel s'engouffre dans la brèche pour accélérer la concentration des terres, programmant l'élimination de centaines de millions d'exploitations par la dictature du rendement. Ce hold-up se poursuit aujourd'hui avec la captation de terres à l'étranger de la part de gouvernements ou d'entreprises (alimentation, agrocarburants, spéculation…).
Militant écologiste depuis les années 1970, impliqué dès ses débuts dans la première coopérative biologique de Rennes, devenu anarchiste après un passage dans un conseil municipal d'où il a démissionné, Jean-Pierre Tertrais, enseignant d'éducation physique et sportive à la retraite, s'est toujours intéressé aux questions agricoles et écologiques sur lesquelles il a beaucoup écrit, pour se focaliser un peu plus tard vers la décroissance libertaire.
Gustave Massiah
Accaparement des terres dans les pays du sud
Gustave Massiah, dit « Gus », est une des personnalités centrales du mouvement altermondialiste. Ingénieur et économiste né en 1941, cet ancien professeur à l'école nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette a écrit plusieurs ouvrages sur l'urbanisme et le développement. Il a été président du CRID (Centre de recherche et d’information pour le développement). Il est membre du Conseil scientifique de Attac-France et du Conseil international du Forum Social Mondial. Directeur de publication de la revue Altermondes. Son dernier ouvrage : Une stratégie de l'altermondialisme (Ed. La Découverte). 2011
Serge Latouche
Petit traité de la décroissance sereine
Serge Latouche, originaire de Vannes, est diplômé en sciences politiques, philosophie et sciences économiques, et professeur émérite à la faculté de droit économique et gestion Jean Monet (Sceaux) de l'université Paris Sud 11.
Il est un des penseurs et des partisans les plus connus de la décroissance et tente de conceptualiser l’après développement dans « un combat généralisé et organisé contre le mode de vie devenu insoutenable à l'échelle mondiale.»
Pour lui, le projet d'une société décroissance est celui d'une société autonome.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages : « Le temps de la décroissance » avec Didier Harpagès, éditions Thierry Magnier, Collection Troisième Culture, 2010 , « Petit traité de la décroissance sereine » Mille et Une Nuits, 2007, « Sortir de la société de consommation »
« Install Party » par Rhizomes
Démonstration et installation gratuite de logiciels libres !
TV Lobotomie - La vérité scientifique sur les effets de la télévision
Docteur en neurosciences, directeur de recherche à l’INSERM, auteur « TV Lobotomie ».
Jugez plutôt la 4e de couverture :
Chaque mois, les revues scientifiques internationales publient des dizaines de résultats de ce genre. Pour les spécialistes, dont fait partie l’auteur, il n’y a plus de doute : la télévision est un fléau. Elle exerce une influence profondément négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l’attention, l’imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme, l’alcoolisme, la sexualité, l’image du corps, le comportement alimentaire, l’obésité et l’espérance de vie.
Ces faits sont niés avec un aplomb fascinant par l’industrie audiovisuelle et son armée d’experts complaisants. La stratégie n’est pas nouvelle : les cigarettiers l’avaient utilisée, en leur temps, pour contester le caractère cancérigène du tabac…
Michel Tarin
Accaparement des terres ou confiscation de la nature
Paysan en retraite, militant de Solidarité Ecologie, Combats sociaux du Larzac à Aéroport de NDDL
Les grands travaux inutiles dévorent les territoires. Les opposants aux bétonneurs s'allient pour contrer la disparition des terres agricoles et empêcher les atteintes à l'environnement et à la biodiversité.
De la forêt de Khimky près de Moscou,tranchée par une autoroute construite par Vinci, au val de Susa en Italie, impacté par une LGV et un gigantesque tunnel de 57 km, en passant par l'aéroport de Notre Dame des Landes, un projet de gare à francfort, d'incinérateur à Clermont-Ferrant, de LGV traversant les Pyrénees, les projets pharaoniques se multiplient au bénéfice des entreprises internationales du BTP et au déficit de la nature et des humains, paysans et urbains qui peuplent ces territoires. Les arrêterons nous….?
ACIPA
Une étude économique indépendante sur NDdL
Exposé-Diaporama suivi d'un débat sur l'actualité des luttes et les résultats d'une étude économique indépendante sur le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes.
Les repas sont assurés par la Cantine Schmrutz spécialisée dans ce genre d'évènement.
Ne cherchant pas le profit, les prix sont libres.
Tout est bio, une partie vient de leur propre production.
Denis Sieffert
Politis : un journal « indépendant »
Denis Sieffert est journaliste, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Politis depuis 2002, spécialiste des questions israélo-palestiniennes. Il a été président de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) entre 1975 et 1978. Il est proche de la gauche antilibérale ou alternative, et écrit souvent en soutien aux différents mouvements sociaux en France.
Il est l'auteur de quatre essais aux éditions La Découverte : La Guerre israélienne de l'information (2003) / Israël-Palestine, une passion française (2005) / Comment peut-on être (vraiment) républicain ? Pose le problème de la confusion conceptuelle qui s'est emparée du terme de “République” / La Nouvelle Guerre médiatique israélienne (2009) étudie la communication de Tsahal et le comportement des médias face à celle-ci.
Gilles Balbastre
Journaliste « indépendant »
Participe à l'ouvrage de Pierre Bourdieu intitulé « La misère du monde”. Il réalise ensuite un reportage « Le chômage a une histoire », documentaire où il cherche à montrer que la paupérisation des Français viendrait d'un projet politique et d'un renversement du rapport de force patron/employé. Il collabore par la suite au journal satirique PLPL, puis devient directeur de la publication de son successeur Le Plan B. Il collabore également au mensuel Le Monde diplomatique.
Dans le livre du sociologue Alain Accardo « Journalistes au quotidien, pour une socioanalyse des pratiques journalistiques », il livre un long témoignage sur la manière dont fonctionne la rédaction d'une chaîne de télévision et comment l'information est sélectionnée et construite.
En 2006, il conçoit pour France 5 une nouvelle série de trois documentaires sur la privatisation des services publics et ses enjeux, dont un sur EDF qu'il a lui-même réalisé.
En 2012, il livre un long-métrage d'après le livre de Serge Halimi, « Les Nouveaux chiens de garde. »
Mamy Rakotondrainibe
Contre l'accaparement des terres Malgaches
Présidente du collectif pour la défense des Terres Malgaches TANY, elle dénonce le problème posé par l'accaparement des terres agricoles projeté par la firme coréenne « Daewoo ». Problème amplifié du fait de l'agrobusiness des agrocarburants et de produits destinés à l'exportation. Les malgaches revendiquent une politique agricole favorisant l'agriculture familiale et les petits producteurs pour une politique d'autosuffisance et de souveraineté alimentaire.
Documentaire de Jean Druon
Quelques choses de notre histoire
À travers le cas de la libéralisation des télécommunications, Jean Druon met en image l’installation progressive du néolibéralisme comme système économique mondial et analyse le discours qui se présente souvent comme l’ordre naturel des choses. Éclairé par les « Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale », de Simone Weill, il s’attache à montrer en quoi le néolibéralisme n’est que l’incarnation contemporaine de la logique historique de la domination.
Table ronde : Les conditions de l'indépendance des média
Quelles sont les conditions d'une presse indépendante ? Quels sont les obstacles à une indépendance ? L'argent ? les lobbies ? l'autocensure ? présence de correspondants de la presse alternative, de journalistes nationaux et locaux pour débattre avec le public du traitement de l'information.
Table ronde animée par Mathieu Lozanne de Plum'FM en présence de :
Jacques Fontaine
La question de l’eau dans le conflit israélo-palestinien
Chercheur en géographie et membre du comité national de l'AFPS présentera le problème fondamental de l’eau dans cette région du monde : celui de sa répartition entre un « État dominateur et sûr de lui » (Charles de Gaulle) et une population dominée qui ne peut réaliser son légitime droit à l’autodétermination. Question pourtant simple : comment répartir les ressources en eau entre 7 millions d’Israéliens et 4 millions de Palestiniens ?
Table ronde : Le lobby nucléaire
Tant sur les plans militaire que civil, à droite comme à gauche, le nucléaire s'est imposé à la société, au nom d'une prétendue indépendance de la France. Industries capitalistes, grands commis d'Etat, politiciens et même organisations syndicales en font de concert l'apologie. Les crédits à la recherche sur l'énergie ont été largement aspirés par l'atome, raison pour laquelle peu de scientifiques l'ont critiqué, leur carrière en dépendant. Même quand EDF avait le monopole de la distribution d'électricité, elle s'offrait déjà, comme aujourd'hui, de pleines pages de publicité dans la presse… freinant les investigations des journalistes. En France, peut-on réellement critiquer le nucléaire civil et militaire et élaborer de vraies alternatives ?
La coopérative Enercoop, basée sur les énergies renouvelables, avec une volonté de réappropriation “citoyenne” de la production d'énergie, est de celle-là. Mais que devient la notion de service public ? Débat et table ronde.
Éoliennes en Pays de Vilaine joue collectif avec l'éolien, pour une maîtrise locale et citoyenne de l'énergie. Cette association travaille depuis 2005 au développement de parcs éoliens citoyens. L'éolien citoyen correspond à la maîtrise de cette ressource locale qu'est le vent, à travers les acteurs du territoire : collectivités, particuliers, acteurs de l'ESS. L'éolien citoyen s'inscrit également dans une démarche globale d'économies d'énergie. En 2012, le premier parc éolien de ce type sera mis en fonctionnement à Béganne dans le Morbihan.
Il y aura également autour de la table :
La Flanfar Aux Pruneaux viendra jouer dans le forum social.
Les repas sont assurés par la Cantine Schmrutz spécialisée dans ce genre d'évènement.
Ne cherchant pas le profit, les prix sont libres.
Tout est bio, une partie vient de leur propre production.
Thierry Rouquet
Une conférence gesticulée : Un dernier tango pour les services publics
S'articulant autour de l'histoire de l'Argentine et du tango, une brève histoire qui montre comment, à partir du laboratoire argentin, les idées libérales ont été étendues au monde entier. Tous les services publics sont destinés à intégrer la sphère marchande sous la conduite de l'OMC et des Banques Centrales. La crise actuelle, tragédie ou opportunité, permet-elle de tracer de nouvelles pistes ?
Carte blanche aux « Conférences Gesticulées »
Les conférences gesticulées font partie des outils mis en œuvre par les SCOP d’Éducation Populaire (du Pavé, de l'Orage, de l'Engrenage et du Vent Debout) pour créer des tempêtes dans les cerveaux. La diversité des thématiques qui y sont abordées est telle que l'ensemble de ces conférences constitue désormais une véritable Université Populaire Gesticulée.
Conférence gesticulée? Mais qu'est-ce donc?
On pourrait définir la conférence gesticulée comme la rencontre entre des savoirs chauds et des savoirs froids. Cela ne donne pas un savoir tiède, cela donne un orage ! Les savoirs « chauds » : savoirs « illégitimes », savoirs populaires, savoirs politiques, savoirs de l’expérience…savoirs utiles pour de l’action collective…d’où l’idée « d’inculture » !
Les savoirs « froids » : L’université publie d’excellentes analyses politiques, sociologiques, sur tous les sujets dont nous avons besoin… Les « acteurs » sociaux ne lisent pas ou peu la production des intellectuels, qui elle-même ne rencontre pas ou peu le travail des acteurs sociaux.
L’idée de la conférence gesticulée est celle d’une transmission, qui n’est JAMAIS autorisée, jamais organisée : la transmission de l’expérience collective, (c’est-à-dire politique) que nous emmagasinons au fil de notre expérience. La conférence gesticulée est une arme que le peuple se donne à lui-même. C’est une forme volontairement pauvre, pour ne pas être parasitée par des considérations « culturelles » où l’esthétique prendrait le pas sur le politique. Permettre à autrui d’entrer dans notre subjectivité et d’y atteindre l’universel et donc le politique. Dévoiler les systèmes de domination à l’œuvre tels que nous les avons vécus et rassembler des savoirs utiles pour l’action collective.
Catherine Gaudard
Quel engagement citoyen pour une mondialisation plus juste ?
Directrice du plaidoyer au CCFD terre solidaire, elle donne des clés d’action et de réflexion face à la mondialisation pour l’agriculture locale, pour une autre prise de décision dans l’entreprise et une autre fiscalité des transactions entre Etats…vers un monde plus juste ?