Décroissance, Bien Vivre et gratuité. Quelle conception du territoire pour d'autres solutions énergétiques ?
Paul Ariès partagera avec le public une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle c’est que nous sommes face à une crise systémique : crise énergétique, économique, sociale, écologique, politique et même anthropologique. Ce qui fait lien entre toutes ces crises c’est que nous avons perdu la capacité à nous donner des limites. Explosion obscène des inégalités sociales, effondrement de la biodiversité, réchauffement climatique, montée des eaux et acidification des océans, fuite en avant vers une société du nucléaire.
La responsabilité est d’abord celle des plus riches à travers leur mode de vie et les fausses solutions qu’ils imposent. L’idée d’un “développement durable” est une farce grotesque. Le développement durable, c’est polluer un peu moins pour polluer plus longtemps !
La seule véritable alternative est donc du côté d'une véritable Objection de croissance. Une sobriété qui repose sur les cultures populaires et non pas sur des restrictions à la MACRON. Ce qui suppose d'en finir avec le choix de la métropolisation et de l'abandon des territoires.
La bonne nouvelle c’est que des milliers d’initiatives naissent en faveur de la relocalisation, du ralentissement, de la coopération, d'autres choix énergétiques, etc. La bonne nouvelle c’est qu’il est possible de construire une civilisation de la gratuité. Gratuité de l’eau et de l’énergie élémentaires, gratuité des transports en commun, gratuité des services culturels et funéraires, gratuité des cantines, etc. Paul Ariès partagera avec vous le bilan de centaines d’expériences notamment dans le domaine énergétique. La décroissance est non seulement possible mais nécessaire, et c’est pas triste !
Paul Ariès, politologue et directeur de l’Observatoire International de la Gratuité (OIG), auteur d'une cinquantaine d'ouvrages, animateur du Réseau international de défense de l’élevage paysan et des animaux de ferme.