privatisation biens communs

Après la privatisation de la terre et de l'eau est venue celle du soleil et du vent.

Si si, c'est sérieux. Le GIEC1) rendu célèbre par ses études sur le réchauffement climatique a été officiellement mandaté par les nations pour étudier comment refroidir la planète. Mais le pire c'est quand ils ont des idées.

Leur proposition : disperser des particules réfléchissantes dans la stratosphère pour produire une sorte « d'écran total ». Ne riez pas ! Ces gens n'ont pas conscience d'avoir le sens de l'humour. C'est techniquement possible.

Allons jusqu'au bout de ce scénario de film d'anticipation. Quelles en seraient les conséquences ?

  • Moins de soleil, c'est moins d'effet de serre. Super !
  • Moins de soleil, c'est moins de possibilité d'énergie solaire. Fini les énergies propres.
  • Moins de soleil, c'est moins d'évaporation de la mer, moins de nuages, moins de précipitations et donc moins d'eau douce. Eh oui, le soleil était une formidable machine à dé-saler l'eau de mer.
  • Moins de soleil, c'est moins de convection et donc moins de vents. Imaginez une ville sous les gaz pollués ou un champ après épandage sans vents disperssants.

A coup sûr, nous trouverons des solutions à ce « léger » inconvénient. Des entreprises privées mettront en orbite des capteurs d'énergie pour nous la revendre à prix d'or. Ensuite de formidables usines synthétiseront de la lumière, de l'eau et du vent pour la survie des plus riches. Bientôt, il faudra payer pour les éléments vitaux, nos biens communs : la terre, l'eau, le soleil et le vent.

Nous aurons bientôt des péages sur nos routes, à nos robinets, à nos réverbères remplaçant le soleil, et pourquoi pas sur nos masques à gaz pour respirer.

Dans cette quête à dominer la nature, après les OMG et les centrales nucléaires en fusion, les apprentis sorciers cherchent à contrôler les climats. Mais nous ne sommes pas dans un film de science fiction et aucun cinquième élément ne viendra combattre l'empire financier de « Zorg ».

On ne peut qu'émettre des hypothèses sur la disparition des dinosaures. Par chance nous connaissons déjà le responsable de la mort de l'humanité : le profit.



François

1)
GIEC : Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, en anglais IPCC : Intergovernmental Panel on Climate Change
suite_de_l_agenda/privatisation_des_biens_communs.txt · Dernière modification : 28/10/2013 19:01 de 127.0.0.1