Urgence climatique, justice sociale

Copenhague 2009

Date

le lundi 23 novembre 2009 à 20h30

Lieu

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Le Petit Théâtre
103, place de La République
56 400 Auray

Particiants

Avec Antoine BONDUELLE, fondateur et administrateur du Réseau Action Climat-France, expert international Energie et Environnement, membre du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) et représentant des ONG françaises à Kyoto (2005).

et Isabelle DUDOUET-BERCEGEAY, déléguée de l’Association Végétarienne de France, conférencière sur les questions agriculture et dérèglement climatique.

Thème

Du 7 au 18 décembre prochains, la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique se tiendra à Copenhague. Elle doit déterminer les objectifs et les solutions à mettre en œuvre à l’échelle internationale pour prolonger le protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012.

Selon les climatologues, il faudrait que les pays industrialisés, premiers responsables de l’émission des gaz à effet de serre (GES), réduisent fortement leurs émissions (au moins de 25 % d’ici à 2020 et de 80 % d’ici à 2050 par rapport à 1990) afin d’éviter l’emballement climatique et maintenir une température vivable sur terre.

Nous sommes à la croisée des chemins. Issu de l’activité humaine, dans le cadre d’un modèle de production agricole et industriel que les sociétés industrialisées ont mis en place et qui se répand sur l’ensemble de la planète, le réchauffement climatique met en danger les moyens d’existence et les vies de milliards d’êtres humains, et menace d’extinction des millions d'espèces. D'ores et déjà, des populations entières sont affectées, en particulier les femmes, les peuples indigènes, les paysan-ne-s et, de façon générale, les plus défavorisés.

Les politiques actuelles sont dans l’impasse. Les fausses solutions sont également technologiques : le nucléaire, outre qu’il s’agit d’une technologie porteuse de risques majeurs, ne peut être en aucun cas une solution. Les objectifs de réduction des émissions de GES à atteindre ne peuvent l’être que par l’adoption, par les collectivités, les pays et les ensembles régionaux, de mesures radicales et alternatives.

L’urgence climatique et la justice sociale doivent être au centre des politiques mises en œuvre. Les responsabilités historiques des pays du Nord et du mode de développement productiviste dans cette crise globale doivent être reconnues. La justice et l’équité exigent que soit réparée la dette écologique du Nord, a minima par l’annulation des dettes du Tiers-Monde. Les transferts technologiques respectueux de l’environnement et des sociétés au Sud doivent être financés et l’aide publique au développement augmentée, sans que cela exonère le Nord de ses propres objectifs de réduction des émissions, là encore dans le droit au travail et à un revenu décent pour tous. Les réfugiés climatiques doivent être reconnus et accueillis.

Collectif Urgence Climatique, Justice Sociale 56 : Réseau Sortir du nucléaire, Europe Ecologie Bretagne, UDB, Les Verts, Les Alternatifs 56.

Contacts

agenda/sdn/urgence_climatique_justice_sociale_copenhague_2009.txt · Dernière modification : 30/06/2013 14:32 de 127.0.0.1