Arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire avant la catastrophe

Rassemblement à Brennilis

Organisé par la Fédération anti-nucléaire Bretagne à l’occasion du 27e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl

Date

Le dimanche 28 avril 2013 départ à

  • 10h Vannes
  • 10h15 Auray
  • 11h Lorient

Lieu

Les départs pour Brennilis

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Place de la Libération


56 000 Vannes
(Lat. : 47.6586 Long. : -2.7642)

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Centre commercial
ZA de Kerbois
Rue Abraham Duquesne
56400 Auray
(Lat. : 47.6630 Long. : -3.0070)

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Place Cosmao Dumanoir


56 100 Lorient
(Lat. : 47.7532 Long. : -3.3740)

Sujet

Le nucléaire, une énergie d’avenir ? Indépendance énergétique de la France ?

FAUX, l'uranium vient principalement du Niger, pays gravement contaminé pour notre confort électrique.

Une énergie d’avenir ?

FAUX, les réserves mondiales d’uranium exploitables sont estimées à 40 ans, et ce sous réserve d’une acceptation politique de son exploitation dans les pays exportateurs, sans parler de l’héritage empoisonné que laisse leur extraction comme les 200 anciennes mines en France (plus de 20 en Bretagne). Les investissements sont très lourds, et rien qu’en France, il faudrait trouver plus de 200 milliards d’Euros pour renouveler le parc nucléaire (coût de 30 EPR). Les Etats-Unis viennent de refuser ce pari au vu des risques industriels et financiers.

Lutte contre les gaz à effet de serre ?

FAUX, la production d'énergie représente 13% des émissions de GES et l'énergie nucléaire 2% de la consommation d’énergie dans le monde. Si l'on remplaçait les réacteurs nucléaires (435 dans le monde en 2011) par des centrales thermiques à gaz, les émissions de gaz à effet de serre n’augmenteraient que de moins de 1%.

Mais les déchets s'accumulent depuis 60 ans et aucune solution n'a été trouvée. Entre 250.000 et 300 000 tonnes de déchets radioactifs dans le monde que nous léguons sans scrupules aux générations à venir ; plus de 50.000 tonnes en France (environ 1.400 tonnes par an) auxquelles s’ajoutent les centaines de millions de tonnes de résidus et de rebuts radioactifs de l’extraction de l’uranium.

Et les catastrophes sont là, et le risque grandit toujours. En 2013, 27 des 58 réacteurs français vont atteindre ou ont dépassé leur limite d’âge de 30 ans de fonctionnement. Les échangeurs, les bétons,… sont fragilisés, peuvent céder ou ne pas résister dans une situation critique : séisme, inondation, erreur humaine, attentat,… Le recours à l'énergie nucléaire s'accompagne inévitablement de désastres et de victimes. Cancers, leucémies, dégénérescence de la moelle osseuse, brûlures atroces qui rongent la chair jusqu'à l'os, mutations génétiques, abandon de son lieu de vie à tout jamais, perte de ses racines.

Une seule solution : l’arrêt immédiat du nucléaire avant la catastrophe !

Au Japon, 52 réacteurs sur 54 ont été arrêtés en 14 mois après Fukushima. En France, dès demain, il est possible d’arrêter les 2/3 des réacteurs en suspendant les exportations, en faisant fonctionner les centrales thermiques et éoliennes sous-utilisées à leur potentiel réel, en réduisant de 5% la consommation électrique (éclairages urbains, chauffage électriques nocturnes des entreprises,…). Le tiers restant peut être arrêté très rapidement par l’abandon du chauffage électrique, la sobriété énergétique, la mise en service massive de sources d’énergie renouvelables décentralisées et créatrices d’emplois.

Plateforme disponible sur les sites http://www.stop-nucleaire56.org et http://www.sortirdunucleairecornouaille.org

agenda/stopnucleaire/arret_immediat_du_nucleaire_civil_et_militaire_avant_la_catastrophe.txt · Dernière modification : 30/06/2013 14:33 de 127.0.0.1