L'après Fukushima

Date

Le jeudi 21 avril 2011 à 20h30

Lieu

Cliquez pour voir la carte !

Cantine du bourg
rue des écoles
(en face de la maison des associations)
56 860 Séné

Sujet

Après Three Mile Island - 1974, Tchernobyl - 1986, la catastrophe nucléaire de Fukushima nous rappelle aujourd’hui cette dure réalité : le nucléaire est dangereux, trop dangereux pour être humainement et démocratiquement gérable.

Le 21 avril 2011 à 20h 30, des élus de Séné proposent une réunion-débat sur l’après Fukushima avec un seul intervenant annoncé : Jean-Pierre Grad, ingénieur EDF. Aucune invitation aux associations écologistes et notamment à celle qui porte depuis 1975 (Erdeven) une lutte globale contre le nucléaire (du CRIN… à Stop nucléaire 56).

Notre première réaction, c’est, à quelques jours du 25ème anniversaire de Chernobyl, un sentiment extrême de solidarité avec toutes les victimes du nucléaire, et en particulier avec les japonais, citoyens et travailleurs du nucléaire, qui vivent l’horreur d’une catastrophe industrielle sans précédents. Quelle est l’indépendance d’EDF sur cette catastrophe alors que nombre de composants (dont la cuve de l’EPR) sont conçu et fabriqué par l’industrie japonaise ?

Dans le même temps, la construction d’un réacteur supplémentaire EPR à Flamanville et de sa ligne THT se poursuit dans un Cotentin, déjà fortement nucléarisé. L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a récemment osé évoquer un éventuel moratoire sur l'EPR avant d’être obligée de se rétracter. Pourtant, en plus d’autres tares, ce réacteur connaît de nombreux problèmes affectant la sûreté de l'ouvrage :

  • Il ne résisterait pas à une chute d'avion,
  • La fiabilité de son contrôle commande en 2009 a fortement inquiété les autorités de sûreté du Royaume-Uni, de la Finlande et de la France,
  • L’emploi d’un combustible à haut taux de combustion et de son gainage accroîtrait encore les risques.

L’accident n’est pas toujours pour les autres. Il est urgent d’arrêter le nucléaire, d’abandonner l’EPR et les projets de relance !

Un débat sur le nucléaire suppose la présence de contradicteurs. Faute d’invitation à la tribune, nous appelons tous les sinagots et morbihannais à contredire la parole d’EDF sur les catastrophes de Chernobyl et Fukushima, et d’autres peut-être à venir : Fessenheim, Flamanville, Bugey, Chinon,…

Chernobyl, Fukushima, Flamanville,… et après ?

Mel : stop-nucleaire56@laposte.net
Tél : 06 67 67 27 74
Fax : 02 97 40 31 12

agenda/z-nos-amis/l_apres_fukushima.txt · Dernière modification : 30/06/2013 14:33 de 127.0.0.1