Lutte contre la marchandisation du travail social.
Mel : Gilles
Des salariés du secteur associatif non lucratif exerçant dans des établissements sociaux ou médico-sociaux ayant une vocation de service public à destination d’enfants ou d’adultes en situation de handicap ou socialement défavorisés…
SAUVEGARDE 56 ; ADAPEI (Association Départementale des Amis et Parents d’Enfants Inadaptés ) ; ARASS (Association pour la Réalisation d’Actions Sociales Spécialisées ; Association St Yves ; Association Educative Espoir ; AMISEP (Association Morbihannaise d’Insertion Sociale et Professionnelle) et d’autres…IFPS (Association des amis de la Bousselaie, fondation des Forges) La Bousselaie ; IEA (Institut d’éducation adaptée) Le Bondon, IME/ITEP Fanguelin (Association Les Bruyères)…etc…
Toutes ces associations sont régies par une convention collective élaborée en 1966.
Actuellement, les syndicats d’employeurs des organismes privés sanitaires et sociaux s’attellent à une refonte de cette convention collective qui vient mettre à mal les valeurs premières du travail social en privilégiant une logique comptable.
Le 12 janvier 2009, suite à l’annonce des premières négociations concernant la CC66, un collectif départemental s’est constitué pour créer une « cellule de veille » concernant l’avancée de ces négociations. Voir le blog : http://collectif56ccn66.blog4ever.com
Depuis 1995, lois et accords se succèdent avec comme point commun la rentabilité, l’efficacité, la rationalisation des coûts, la mise en concurrence, les évaluations et la culture du résultat…Cette vision comptable n’épargne ni l’éducation, ni l’action sociale, ni la santé…
La refonte de la CC66 n’échappe pas à cette logique : nous assistons au démantèlement méthodique de toutes les réglementations sociales…
Les métiers socialement et humainement utiles, qui ont le souci de la personne, devraient donc désormais être subordonnés aux valeurs de rentabilité et faire la preuve de leur compatibilité avec le langage des marchés financiers et commerciaux… ? (!!!)…
C’est inacceptable et notre devoir de travailleurs sociaux est d’entrer efficacement en résistance, d’où notre présence au forum social local censé recenser les luttes et les initiatives qui stimulent les énergies pour qu’un « autre monde soit possible ».